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A

L'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est en charge de l’agrément et de la surveillance des établissements bancaires, d’assurance et de leurs intermédiaires, dans l’intérêt de leurs clientèles et de la préservation de la stabilité du système financier. En France, le contrôle des banques et des assurances est exercé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). C'est une autorité administrative dont le code monétaire et financier établit l’indépendance pour l’exercice de ses missions et l’autonomie financière. Pour son fonctionnement, l’ACPR est adossée à la Banque de France, qui lui procure ses moyens, notamment humains et informatiques.

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Action de surcreusement des eaux, due à la butée des écoulements sur un obstacle (rive, pile de pont, bâtiment).

Lire la suite Affouillement

L’Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles et technologiques (AFPCNT) favorise la diffusion et la mise en commun de connaissances, de méthodes et d’outils dédiés à la réduction des risques de catastrophes notamment d’origine naturelle ou technologique. Elle contribue au développement de la résilience pour préserver la santé humaine, l’environnement, l’activité économique, les biens matériels et le patrimoine culturel. Soutenue par le Ministère de la Transition écologique et reconnue d’intérêt général depuis mai 2024, l’AFPCNT anime un réseau d’acteurs impliqués, tant au niveau national (Hexagone et Outre-mer), qu’européen et international, en particulier au sein de la francophonie. L’association vise à partager leurs expériences, promouvoir leurs bonnes pratiques et favoriser le dialogue entre ces acteurs.

Lire la suite AFPCNT

L'Association Française du Génie Parasismique (AFPS) est une association loi 1901, elle a pour objet l'étude des tremblements de terre et leurs conséquences sur le sol, sur les constructions et sur leur environnement, la recherche et la promotion de toutes mesures tendant à minimiser ces conséquences et à protéger les vies humaines. L'AFPS est membre de l'Association Européenne du Génie Parasismique (EAEE) et de l'Association Internationale du Génie Parasismique (IAEE).

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Evenement menaçant ou probabilité d'occurrence dans une région et au cours d'une période données d'un phénomène pouvant engendrer des dommmages.

Lire la suite Aléa

En partant d'un point déterminé d'un cours d'eau, partie comprise entre ce point et la source. Direction d'où vient le courant.

Lire la suite Amont

Relatif à l'activité humaine. Qualifie tout élément provoqué directement ou indirectement par l'action de l'homme : érosion des sols, pollution par les pesticides des sols, relief des digues, etc...

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Application Programming Interface. Interface normalisée d'utilisation d'objets et méthodes dans le cadre d'un programme informatique.

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L'Agence Qualité Construction est une association qui regroupe une quarantaine d'acteurs parmi les maîtres d'œuvre, maîtres d'ouvrage, ministères, assureurs… L'objectif est d'identifier les risques pour les réduire et de diminuer les pathologies liées à la construction qui sont coûteuses pour tous. Dans le domaine des risques naturels, l'AQC est concernée plus particulièrement par la sécheresse géotechnique, le risque sismique et le risque inondation.

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Formation géologique, continue ou discontinue, contenant de façon temporaire ou permanente de l'eau mobilisable, constituée de roches perméables (formations poreuses ou fissurées) et capable de la restituer naturellement ou par exploitation (drainage, pompage,...).

Lire la suite Aquifère

En un point déterminé d'un cours d'eau considéré comme descendant depuis sa source, partie comprise entre ce point et l'embouchure.

Lire la suite Aval

Ecoulement gravitaire rapide de neige. C'est un phénomène naturel qui consiste en un déplacement d'une masse importante de neige (par opposition à une coulée de neige) à des vitesses dépassant le mètre par seconde (par opposition à la reptation, dont la vitesse se mesure en mm/jour). L'ordre de grandeur de la masse est le millier de tonnes, celui du volume est le millier de m3. La dénivelée se mesure en centaine de mètres. On distingue les avalanches poudreuses et de neige lourde, qui ont des types de propagation et des effets très différents.

Lire la suite Avalanche

B

Ouvrage artificiel ou naturel (par accumulation de matériaux) établi en travers du lit d'un cours d'eau, retenant ou pouvant retenir de l'eau. Il peut avoir pour fonction la régulation d'un cours d'eau, le stockage d'une réserve d'eau aux fins d'alimentation en eau d'une commune, de lutte contre les incendies, d'irrigation des cultures, de production d'énergie électrique, de plaisance, etc. Dans la terminologie de la reglementation, l'appelation barrage ne s'applique pas à une configuration naturelle du sol. On peut obtenir des lacs naturels, mais on ne réglemente pas le verrou rocheux naturel.

Lire la suite Barrage

Dépôts (consolidés ou non) composés d'une accumulation de roches fragmentées de forme plus ou moins anguleuses et d'origine variées.

Lire la suite Brèches

Le BRGM est l'établissement public de référence dans le domaine des sciences de la Terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol. Ses actions s'articulent autour de 4 missions : recherche scientifique, appui aux politiques publiques, coopération internationale, sécurité minière. Le BRGM poursuit deux objectifs :

  • comprendre les phénomènes géologiques et les risques associés, développer des méthodologies et des techniques nouvelles, produire et diffuser des données de qualité.
  • développer et mettre à disposition les outils nécessaires à la gestion du sol, du sous-sol et des ressources, à la prévention des risques naturels et des pollutions, aux politiques de réponse au changement climatique. Le BRGM est le service géologique national français.
Lire la suite BRGM

C

Cavités creusées dans le sous-sol pour permettre l'extraction de matériaux de construction (calcaire, craie, argiles, etc.). Différentes techniques d'extraction ont été utilisées qui ont entraîné des cavités de taille et de géométrie diverses (exploitation en chambres et piliers par exemple). Après l'arrêt de l'exploitation, ces cavités souterraines n'ont pas été remblayées pour des raisons de coût. La dégradation de ces cavités par affaissement ou effondrement, peut causer de graves dommages.

Lire la suite Carrière souterraine

Phénomène ou conjonction de phénomènes dont les effets sont particulièrement dommageables. Cette définition est différente de celle de l'article 1er de la loi n°82-600 du 13 juillet 1982 relative à l'indemnisation des victimes de catastrophes naturelles, qui indique: «sont considérés comme effets des catastrophes naturelles [...] les dommages matériels directs ayant eu pour cause déterminante l'intensité anormale d'un agent naturel, lorsque les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises ». La catastrophe est ainsi indépendante du niveau des dommages causés. La notion «d'intensité anormale» et le caractère «naturel» d'un phénomène relèvent d'une décision interministérielle qui déclare «l'état de catastrophe naturelle».

Lire la suite Catastrophe naturelle

La Caisse Centrale de Réassurance (CCR) est une entreprise de réassurance chargée de concevoir, mettre en œuvre et gérer des instruments performants répondant à des besoins de couverture de risques exceptionnels, au service de ses clients et de l'intérêt général. Société anonyme du secteur public, entièrement détenue par l'Etat français, la CCR propose de la réassurance en France et à l'international avec la particularité d'offrir parfois des couvertures illimitées avec la garantie de l'Etat pour des branches spécifiques au marché français dont les risques de catastrophes naturelles. CCR gère également pour le compte de l'Etat certains Fonds Publics. L'expertise acquise par CCR au travers de ces activités lui permet de jouer un rôle majeur dans la connaissance des périls naturels et de la vulnérabilité des zones exposées à partir de l'analyse des données qu'elle a collectées. Elle contribue à l'évaluation des conséquences financières des catastrophes naturelles avec les outils de modélisation qu'elle a élaborés.

Lire la suite CCR

Le Cerema (Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement) est un établissement public relevant du ministère du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation, du ministère de la Transition écologique, et du ministère du Logement et de la Rénovation urbaine, accompagne l’État et les collectivités territoriales pour l’élaboration, le déploiement et l’évaluation de politiques publiques d’aménagement et de transport.

Lire la suite CEREMA

Les champs ou zones d'expansion des crues sont des zones subissant des inondations naturelles. Elles font toujours partie, par définition, du lit majeur d'un cours d'eau délimité dans l'atlas des zones inondables. Elles correspondent en général à des secteurs très peu urbanisés.

Lire la suite Champ d'expansion des crues

Montants d'indemnisations dûes aux victimes ou aux assurés majorés des coûts externes liés aux dossiers (experts, avocats,…). On parle de charge cumulée des sinistres dès lors que celle-ci est agrégée à une échelle spatiale (territoire, marché ou portefeuille) ou temporelle (sur plusieurs exercices). Selon le contexte, on ne considère que les montants constitués dans les dossiers (règlements et provisions pour sinistres à payer) ou on y ajoute des provisions complémentaires établies sur des lois statistiques. Selon les cas, cette information peut être présentée brute ou nette de recours, brute ou nette de réassurance.

Lire la suite Charge des sinistres 

Accumulation littorale formée de galets et étirée en cordon, donc avec une pente vers la mer et une contre-pente sur le revers. Le cordon de galets constitue le plus souvent la partie haute d'un estran essentiellement sableux. Il protège souvent des aires basses comme des lagunes ou des marais.

Lire la suite Cordon de galets

Mouvement rapide d'une masse de matériaux remaniés, à forte teneur en eau et de consistance plus ou moins visqueuse. Elle prend fréquemment naissance dans la partie aval d'un glissement de terrain ou dans les terrains mis à nu par les activités humaines. Les matériaux susceptibles de perdre ainsi leur cohésion sont des argiles, des limons, des sols, des roches décomposées ou des éboulis fins.

Lire la suite Coulée de boue

Tout chenal superficiel ou souterrain dans lequel s'écoule un flux d'eau continu ou temporaire. Il existe différents types de cours d'eau : la rigole, le ru ou ruisselet, le ruisseau, le torrent, la rivière, le fleuve.

Lire la suite Cours d'eau

Commission de validation des données pour l'information spatialisée. Commission interministérielle validant les standards de données communs aux ministères en charge de l'agriculture et de l'écologie.

Lire la suite COVADIS

Relief circulaire négatif (cratère en «entonnoir») formé par des explosions volcaniques successives provoquées par la rencontre -en profondeur- entre du magma ascendant et une poche d'eau (ex: nappe phréatique).

Lire la suite Cratères de maar

Le terme de crise désigne une période de tension potentiellement conflictuelle ou une situation de déséquilibre grave ou de rupture préoccupante, généralement accompagnée d'une couverture médiatique plus ou moins intense : crise politique, économique, sociale ou sanitaire. La notion de crise recouvre aussi fréquemment les situations que peuvent engendrer des catastrophes naturelles ou technologiques. Longtemps considérée comme un événement soudain et inattendu, la crise est parfois le résultat d'un processus long, pas toujours perceptible, qui traduit un dysfonctionnement structurel. Elle se caractérise par sa cinétique lente, rapide ou variable. La crise est donc bien à comprendre comme un phénomène dynamique et non statique. Dans un environnement en continuelle mutation, les typologies de crises sont aussi complexes que variées. Elles peuvent être d'origine naturelle, technologique, sanitaire ou sociale.

Lire la suite Crise

Période de hautes eaux, de durée plus ou moins longue, consécutive à des averses plus ou moins importantes.

Lire la suite Crue

Perturbation atmosphérique tourbillonnaire, de grande échelle, due à une chute importante de la pression atmosphérique. On la rencontre dans les régions tropicales : elle est caractérisée par des pluies diluviennes et des vents très violents (jusqu'à 350 km/h), tournant dans le sens des aiguilles d'une montre (hémisphère sud) ou dans le sens inverse (hémisphère nord) ; les vents les plus violents se rencontrent autour de l'oeil, qui est une zone de calme. Les cyclones sont des phénomènes de grande échelle (jusqu'à 1000 km de diamètre), susceptibles de parcourir des distances considérables pendant plusieurs semaines. Cyclone est un terme générique, et en fonction de la localisation géographique, il peut également être appelé ouragan ou typhon.

Lire la suite Cyclone

D

Un danger est toute source potentielle de dommage, de préjudice ou d'effet nocif à l'égard d'une chose ou d'une personne. C'est un état qui correspond aux préjudices potentiels d'un phénomène sur les personnes. Contrairement au risque, le danger existe indépendamment de la présence humaine. Le danger de noyade, par exemple, est inhérent aux inondations et aux raz-de-marée, celui d'ensevelissement aux avalanches, et celui d'écrasement à une chute de bloc ou à un éboulement. Son niveau est fonction de la probabilité d'occurrence de ce phénomène et de sa gravité.

Lire la suite Danger

Le Dossier Départemental sur les Risques Majeurs (DDRM) est un document où le préfet (conformément à l'article R125-11 du Code de l'Environnement) consigne toutes les informations essentielles sur les risques naturels et technologiques majeurs au niveau de son département, ainsi que sur les mesures de prévention et de sauvegarde prévues pour limiter leurs effets. En précisant les notions d'aléas et de risques majeurs, le DDRM doit recenser toutes les communes à risques du département, dans lesquelles une information préventive des populations doit être réalisée. Il est consultable en mairie et sur internet.

Lire la suite DDRM

Direction Départementale des Territoires

Lire la suite DDT

Direction Départementale des Territoires et de la Mer : DDT du littoral

Lire la suite DDTM

Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement

Lire la suite DEAL

Volume d'eau qui traverse une section transversale d'un cours d'eau par unité de temps. Les débits des cours d'eau sont exprimés en m3/s. Pour les petits cours d'eau, ils sont exprimés en l/s.

Lire la suite Débit

« Opérations dont l'objectif est de diminuer l'intensité et de limiter la propagation des incendies par la réduction des combustibles végétaux en garantissant une rupture de la continuité du couvert végétal et en procédant à l'élagage des sujets maintenus et à l'élimination des rémanents de coupes. » (loi n°2001-602 du 9 juillet 2001 et article L.321-5-3 du Code forestier)
Sur le terrain, il s'agit de couper à ras du sol les plantes herbacées, les arbrisseaux, les arbustes et certains arbres. Les grands végétaux restants doivent être répartis de manière à ce que la propagation d'un incendie ne puisse se faire de l'un à l'autre.

Lire la suite Débroussaillement

Equipements implantés dans et à proximité des zones de risques d'incendies de forêts afin de faciliter les interventions en cas d'incendie (pistes, citernes, …).

Lire la suite Défense de la forêt contre l'incendie (DFCI)

le dégazage diffus est la libération passive dans l'atmosphère de gaz volcaniques circulant dans le sol et le sous-sol. 

Lire la suite Dégazage diffus

Expression des effets directs et indirects d'un phénomène naturel sur les territoires et leurs fonctionnements. Ils sont caractérisés par différents indicateurs :
- physiques : désordres hydrauliques, géologiques, etc.
- socio-économiques : dysfonctionnements liés aux atteintes des services publics (eau potable, électricité, gaz, hôpitaux, etc.) ;
- humains : population isolée, etc.

Lire la suite Désordre

Le document d'information communal sur les risques majeurs (DICRIM), prévu par l'article R. 125-11 du Code de l'environnement, est réalisé par le maire. Il informe les habitants de la commune des risques majeurs, naturels ou technologiques existants, et des mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mises en œuvre face à ces risques sur la commune. Le DICRIM reprend les informations transmises par le préfet.

Lire la suite DICRIM

Ouvrage de protection contre les inondations dont au moins une partie est construite en élévation au dessus du niveau du terrain naturel et destiné à contenir épisodiquement un flux d'eau afin de protéger des zones naturellement inondables.

Lire la suite Digue

Dépression circulaire d'origine karstique dont le fond est occupé par des argiles de dissolution des calcaires.

Lire la suite Doline

Conséquences défavorables d'un phénomène naturel sur les biens, les activités et les personnes. Ils sont généralement exprimés sous forme quantitative et monétaire. Préjudice matériel ou moral subi, causé volontairement ou non, portant atteinte à l'intégrité physique ou aux biens d'une personne.

Lire la suite Dommage

Conformément à l'article R125-11 du Code de l'environnement, la Préfecture et les services de l'Etat adressent au maire les informations contenues dans le Dossier départemental des risques majeurs (DDRM), intéressant le territoire de sa commune. Il s'agit du dossier de Transmission d'Informations au Maire (TIM, ex-DCS). A partir du TIM et du DDRM, le maire est en capacité de réaliser l'information préventive sur son territoire et notamment son DICRIM (Document d'Information Communal sur les RIsques Majeurs) et son Plan Communal de Sauvegarde (PCS). Ils comprennent :

  • des informations spécifiques relatives aux risques figurant dans le PPR pour ce qui concerne le territoire de chaque commune ;
  • la cartographie existante des zones exposées ;
  • la liste des arrêtés portant constatation de l'état de catastrophe naturelle.
Lire la suite Dossier de transmission d'informations au maire (TIM)

Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement

Lire la suite DREAL

E

Accumulation de matériaux transportés par les flots (végétation, rochers, véhicules, etc.) en amont d'un ouvrage (pont) ou bloqués dans des parties resserrées d'une vallée (gorges étroites).

Lire la suite Embâcle

Mesure d'un dommage sur un bien ou une activité.

Lire la suite Endommagement

Personnes, biens, activités, moyens, patrimoine, etc. susceptibles d'être affectés directement ou indirectement par un phénomène naturel.

Lire la suite Enjeu

L'observatoire est une composante de l'université de Strasbourg et est responsable du bureau central sismologique français. L'EOST mène des activités de recherche mais aussi de service public. Il dispose de deux unités de recherche : le laboratoire d'hydrologie et de géochimie et l'Institut du Globe de Strasbourg qui s'intéresse aux sciences de la terre profonde. L'EOST dépend de l'INSU en tant que réseau d'observatoire labellisé au niveau national. Sa spécificité principale concerne les séismes. Le bureau central sismologique français (BCSF) collecte : les données macrosismiques, les données instrumentales provenant des stations sismologiques. Le BCSF possède une base de données, en dehors de RESIF.

Lire la suite EOST

Point de la surface du globe situé à la verticale du foyer d'un séisme. Lorsque le séisme a lieu en milieu urbanisé, l'épicentre est, en général, au centre de la zone où les dégâts sont les plus importants (aire de plus forte intensité macrosismique).

Lire la suite Epicentre

L'érosion peut être définie comme l'ensemble des phénomènes externes (processus d'altération chimique et physique) qui, à la surface du sol ou à faible profondeur, enlèvent tout ou partie des terrains existants et modifient ainsi le relief.

Lire la suite Erosion

activité sismique correspondant à la survenue de nombreux séismes au sein d'une zone géographique délimitée, et sur une longue période de temps (plusieurs semaines à mois) 

Lire la suite Essaim de séismes

Elle exploite les archives disponibles et les témoignages ; elle permet de décrire l'évènement historique pouvant servir de référence, c'est-à-dire celui qui a donné la plus forte extension et/ou qui fut le plus dommageable.

Lire la suite Etude historique

L'étude hydraulique étudie le transfert et le transport des écoulements d'eau dans le réseau hydrographique. Elle permet, avec l'analyse hydrologique de cerner les mécanismes de génération des crues.

Lire la suite Etude hydraulique

L'étude hydrologique consiste à définir les caractéristiques des crues de différentes périodes de retour (débits, durées, fréquences). Elle est basée sur la connaissance des chroniques de débit sur la rivière, relevées aux stations hydrométriques et enrichies des informations sur les crues historiques. Des changements significatifs dans l'occupation de l'espace sur le bassin versant (forte urbanisation, reboisement important, etc.) ou des aménagements lourds en amont (barrages écrêteurs de crues) sont susceptibles de modifier le régime des crues (en particulier les crues moyennes) et peuvent nécessiter une actualisation d'études hydrologiques antérieures.

Lire la suite Etude hydrologique

C'est la manifestation d'un phénomène dont les conséquences dommageables sont observables et mesurables.

Lire la suite Evénement

point de sortie du magma au cours d'une éruption donnée

Lire la suite Event

F

Fractures avec déplacement relatif des compartiments, d'extension variable (quelques mètres à quelques kilomètres), engendrées par la rupture des roches sous contraintes tectoniques.

Lire la suite Faille

Escarpement vertical ou sub-vertical.

Lire la suite Falaise

Une fois éclos, un feu peut prendre différentes formes, chacune étant conditionnée par les caractéristiques de la végétation et les conditions climatiques (principalement la force et la direction du vent).

Ainsi on distingue :
- les feux de sol, qui brûlent la matière organique contenue dans la litière, l'humus ou les tourbières,
- les feux de surface, qui brûlent les strates basses de la végétation, c'est-à-dire la partie supérieure de la litière, la strate herbacée et les ligneux bas.
- les feux de cimes, qui brûlent la partie supérieure des arbres.
Ces trois types de feu peuvent se produire simultanément sur une même zone.

Lire la suite Feu

France Assureurs (anciennement la Fédération française de l'assurance - FFA), est le principal organisme de représentation professionnelle des entreprises d’assurance en France.  Elle rassemble ainsi les entreprises d'assurances et de réassurance opérant en France, soit 280 sociétés représentant plus de 99% du marché. Ses principales missions sont de :

  • Préserver l'ensemble du champ économique et social en relation avec les activités assurantielles;
  • Représenter l'assurance auprès des pouvoirs publics nationaux et internationaux, des institutions et des autorités administratives ou de place;
  • Offrir un lieu de concertation et d'analyse des questions financières, techniques ou juridiques;
  • Fournir les données statistiques essentielles de la profession;
  • Informer le public et les médias;
  • Promouvoir les actions de prévention;
  • Promouvoir la place de l'assurance dans le monde académique et la formation.
Lire la suite France Assureurs

terme désignant l'avant (partie frontale) d'une coulée ou d'un écoulement (ex: lahar) 

Lire la suite Front

panaches de vapeur et de gaz d'échappant du sol. Les fumerolles sont souvent associées à des dépôts de minéraux (exemple: souffre).  

Lire la suite Fumerolles

G

L'application Gaspar (gestion assistée des procédures administratives relatives aux risques naturels) de la Direction générale de la prévention des risques est l'épine dorsale de son système d'information sur les risques naturels.
La base Gaspar réunit des informations sur les documents d'information préventive ou à portée réglementaire : PPR, procédures de type «reconnaissance de l'état de catastrophes naturelles», documents d'information préventive (documents communaux synthétiques, atlas des zones inondables).

Lire la suite Gaspar

Elle correspond à l'ensemble des modes d'organisation, des techniques et des moyens qui permettent la préparation et la mise en œuvre de la réponse des pouvoirs publics visant à maîtriser une situation de crise, d'en entraver le développement, d'en limiter les conséquences, d'en réparer les effets, d'assurer les conditions du retour à une situation normale puis, in fine, d'en tirer les enseignements sur la manière dont elle a été conduite. Elle se caractérise généralement par un certain degré d'adaptation face à des événements ou effets imprévisibles, par des actions menées et des décisions prises sous délais contraints. Elle impose d'acquérir une vision claire et objective de la situation, des enjeux et des conséquences à court et moyen terme. Elle se traduit généralement par la mise en œuvre de plans de secours.

Lire la suite Gestion de crise

Expression de la répartition en différentes classes de dimension des granulats (argiles, silts, sables, graviers, blocs) constituant un lit torrentiel ou transportés par un écoulement.

Lire la suite Granulométrie

H

Mouvement ondulatoire qui agite la mer sans faire déferler les vagues.

Lire la suite Houle

Géoscience qui traite des eaux souterraines en tenant compte des conditions géologiques.

Lire la suite Hydrogéologie

I

L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN), créé en 2012, reprend en les complétant les missions des deux établissements dont il est issu : l'Institut géographique national (ex IGN) et l'Inventaire forestier national (IFN). L'IGN est l'opérateur public de référence pour l'information géographique et forestière. Producteur et diffuseur de référentiels faisant autorité, de données géographiques multi-thématiques, il est également fournisseur de services d'utilisation des données. L'IGN intervient en appui d'autorités publiques pour contribuer à l'analyse des territoires, faciliter la mise en œuvre des projets d'aménagement et de développement durable comme l'application des réglementations.

Lire la suite IGN

Installation nucléaire de base. Installation soumises, de par sa nature, ou en raison de la quantité ou de l'activité des substances radioactives qu'elle contient, est soumise à la loi du 13 Juin 2006 (dite Loi TSN). Ces installations doivent être autorisées par décret pris après enquête publique et avis de l'ASN. Leur conception, construction, exploitation (en fonctionnement et à l'arrêt) et démantèlement sont réglementés.

Lire la suite INB

L’Institut national de l'environnement industriel et des risques (Ineris) est un établissement public à caractère industriel et commercial, placé sous la tutelle du ministère chargé de l'environnement. L’Ineris est l’organisme technique référent au niveau national dans le domaine des risques technologiques.

Il mène des travaux de recherche et d’expertise sur les risques technologiques, pour mieux comprendre les  phénomènes susceptibles de conduire aux situations d’atteintes à l’environnement, à la santé et aux biens. Opérateur indépendant, l’Institut est le référent technique de l’administration chargée de la prévention des risques et de ses services déconcentrés, les directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). Il accompagne aussi les entreprises afin de les aider à prendre les décisions les plus appropriées à une amélioration de la sécurité environnementale.

Lire la suite INERIS

L’information des acquéreurs et des locataires (IAL) fait partie des diagnostics immobiliers obligatoires que les propriétaires doivent adresser aux futurs acquéreurs ou locataires de logements, bureaux, commerces ou terrains, même inconstructibles, si ces derniers sont exposés à un risque naturel, minier, technologique ou au recul du trait de côte. Un état des risques doit figurer dans le dossier de diagnostic technique (DDT) annexé à la promesse et à l’acte de vente ou au bail de location. Son but est de permettre aux futurs occupants des lieux de se décider en toute connaissance de causes. Pour renforcer cette information, le décret d’application du 1er octobre 2022 a instauré que :

  • toute annonce immobilière, quel que soit son support de diffusion, doit désormais porter cette mention : « Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques.
  • l’état des risques doit être remis à la première visite

L’obligation s’applique aux biens situés : 

  • dans une zone réglementée par un ou des plans de prévention des risques (PPR), que ces derniers soient naturels (inondations, mouvements de sol…), technologiques (liés aux industries) ou miniers ;
  • dans une zone de sismicité (à partir du niveau 2) ;
  • dans une zone exposée au recul du trait de côte ;
  • dans un secteur d’information sur les sols (pollution des sols) ;
  • dans une zone à potentiel radon élevé (niveau 3);
  • dans une zone soumise à obligation légale de débroussaillement.
Lire la suite Information des acquéreurs et des locataires (IAL)

Dans les communes exposées à au moins un risque majeur, l’information préventive des citoyens est une obligation faite à l’État et au maire.

L’article L. 125-2 du code de l’environnement dispose que : « toute personne a un droit à l'information sur les risques majeurs naturels et technologiques auxquels elle est soumise dans certaines zones du territoire et sur les mesures de sauvegarde qui la concernent ».

Il traduit la volonté du législateur de rendre le citoyen informé et conscient des risques majeurs auxquels il est susceptible d'être exposé. Correctement informé sur les risques naturels et technologiques, leurs conséquences potentielles et les mesures pour s'en protéger et réduire les dommages, il adoptera un comportement adapté et sera ainsi moins vulnérable face à ces risques.

Ce droit à l’information s’applique obligatoirement dans les communes concernées par : 

  • un plan de prévention des risques (PPR) ;
  • un plan particulier d’intervention (PPI) ;
  • un territoire à risque important d’inondation ;
  • les séismes (niveaux de sismicité 3, 4 ou 5) ;
  • le radon naturel (potentiel radon de catégorie 2 et 3) ;
  • des cavités ou des marnières ;
  • les cyclones, les feux de forêts ou les éruptions volcaniques.

Le préfet peut décider qu’il s’applique également dans d’autres communes au regard de leur exposition à un risque majeur particulier.

Lire la suite Information préventive

INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement est un établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST) sous la tutelle conjointe du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et de celui chargé de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Il est issu de la fusion entre l’Inra, Institut national de la recherche agronomique et Irstea, Institut national de recherche en sciences et technologies pour l’environnement et l’agriculture. L'INRAE a pour missions « de réaliser, d'organiser et de coordonner, sur son initiative ou à la demande de l'État, tous travaux de recherche scientifique et technologique dans les domaines de l'agriculture, de l'alimentation, de la forêt, de l'environnement, de l'eau, de la biodiversité, de la bioéconomie, de l'économie circulaire, de la gestion durable des territoires et des risques dans les champs de compétence précités ». L'INRAE compte parmi les premiers instituts au monde pour l'étude des relations entre l'agriculture, l'environnement et l'alimentation.

Lire la suite INREA

L’Institut national de la statistique et des études économiques collecte, produit, analyse et diffuse des informations sur l’économie et la société françaises. Les fonctions principales de l'INSEE sont de :

  • organiser et exploiter les recensements de la population et publier les différents chiffres de population en France ;
  • mener des enquêtes (périodiques ou ponctuelles) d'intérêt général auprès des entreprises ou des ménages ;
  • mesurer les principaux indicateurs économiques qui concernent la France (produit intérieur brut, chômage en France, taux d'emploi, taux de pauvreté,...) ;
  • produire et publier de nombreux indices, dont la qualité est très généralement reconnue.

Parmi les indices des prix mesurés, l'indice des prix à la consommation (IPC) constitue la mesure officielle de l'inflation (augmentation du niveau général des prix). D'autres indices sont des références obligatoires pour la conclusion ou la révision de certains contrats, comme par exemple, l'indice de révision des loyers (IRL) ou l'indice des loyers commerciaux (ILC).

Lire la suite INSEE

La directive INSPIRE est la directive 2007/2/CE du Parlement européen et du Conseil du 14 mars 2007 établissant une infrastructure d'information géographique dans la Communauté européenne (INSPIRE ; acronyme issu de l'anglais INfrastructure for SPatial InfoRmation in the European community). Elle vise à favoriser l'échange des données au sein de la Communauté européenne dans le domaine de l'environnement pris dans un sens large.

Lire la suite INSPIRE

Expression de la violence ou de l'importance d'un phénomène, évaluée ou mesurée par des paramètres physiques (hauteur ou vitesse de submersion par exemple).

Lire la suite Intensité

Caractérisation de la force destructrice d'un séisme par une cotation (de I à XII) des effets d'une secousse sismique en un site donné sur la population, les bâtiments et l'environnement. L'intensité traduit les effets et dommages induits par le séisme en un lieu donné. Son échelle est fermée et varie de I (non ressenti) à XII (pratiquement tous les bâtiments détruits). A ne pas confondre avec la magnitude qui traduit l'énergie libérée par les ondes sismiques, qui est mesurée sur une échelle ouverte et dont les plus forts séismes sont de l'ordre de magnitude 9.

Intensité : Effets

  • I : Non ressenti
  • II : A peine perceptible
  • III : Ressenti par certains
  • IV : Ressenti par la plupart, objets vibrent
  • V : Frayeur, chutes d'objets
  • VI : Dégâts légers (fissuration plâtres)
  • VII : Dégâts (chutes cheminées, fissures murs)
  • VIII : Dégâts importants (effondrements murs)
  • IX : Destructions
  • X et + : Catastrophe
Lire la suite Intensité d'un séisme

Valeur arrondie en nombre réel de l'intensité interpolée au niveau de la mairie de la commune pour l'évènement considéré.

Lire la suite Intensité interpolée

Valeur arrondie en nombre entier de l'intensité interpolée au niveau de la mairie de la commune pour l'évènement considéré.

Lire la suite Intensité interpolée par classes

Zone de contact entre des espaces naturels combustibles et des systèmes urbains.

Lire la suite Interface habitat / forêt

L'institut de physique du globe de Paris est un grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche associé au CNRS et membre du PRES Sorbonne Paris Cité. Il étudie la Terre et les planètes depuis le noyau jusqu’aux enveloppes fluides les plus superficielles, à travers l’observation, l’expérimentation et la modélisation. Une attention toute particulière est portée aux observations de longue durée, essentielles pour l’étude des systèmes naturels. L’IPGP a la charge de services d’observation labellisés en volcanologie, sismologie (terrestre et spatiale), magnétisme, gravimétrie et érosion. L’observatoire de Chambon-la-Forêt (France métropolitaine) assure la mesure continue du champ magnétique terrestre initiée il y a presque un siècle et demi et les observatoires permanents de l’IPGP surveillent les quatre volcans actifs français d’outre-mer en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion et à Mayotte. Par ailleurs, l’IPGP équipe et entretient, en partenariat avec l’EOST, deux réseaux géophysiques mondiaux qui suivent les variations du champ magnétique (réseau INTERMAGNET) et l’activité sismique du globe (réseau GEOSCOPE).

Lire la suite IPGP

L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Il est ​l’expert public des risques nucléaires et radiologiques. Le champ de compétences de l'IRSN couvre l'ensemble des risques liés aux rayonnements ionisants, utilisés dans l'industrie ou la médecine, ou encore les rayonnements naturels. Il exerce ses missions d'expertise et de recherche dans les domaines suivants :

  • Surveillance radiologique de l’environnement et intervention en situation d’urgence radiologique
  • Radioprotection des personnes
  • Prévention des accidents majeurs dans les installations nucléaires
  • Sûreté des réacteurs
  • Sûreté des usines, des laboratoires, des transports et des déchets
  • Expertise nucléaire de défense

Les activités de recherche de l'IRSN, réalisées le plus souvent dans le cadre de programmes internationaux, lui permettent de maintenir et de développer son expertise et d'asseoir sa stature internationale de spécialiste des risques dans ses domaines de compétence.

Lire la suite IRSN

K

Région de formation calcaire caractérisée par la prépondérance du drainage souterrain et par le développement d'une topographie originale due à la dissolution de la roche (gouffres, résurgences, etc.).

Lire la suite Karst

formes d'érosion spécifiques dues à la dissolution des massifs calcaires par les eaux souterraines et caractérisées notamment par des galeries souterraines, des grottes, des avens.

Lire la suite Karstification

L

Mot d'origine indonésienne désignant un type particulier de lave torrentielle constitué d'un mélange d'eau et de matériau pyroclastique (cendres volcaniques notamment). Par extension : lave torrentielle présentant un comportement similaire aux lahars.

Lire la suite Lahar

Amortissement d'une crue avec diminution de son débit de pointe et étalement de son débit dans le temps, par effet de stockage et de déstockage dans un réservoir.

Lire la suite Laminage

Transformation momentanée, sous l'effet d'un séisme, de sols saturés (en eau) ayant une capacité portante avant séisme en des sols ayant un comportement semblable à un fluide sans capacité portante pendant le séisme.

Lire la suite Liquéfaction

Espace occupé temporairement par les rivières lors du débordement des eaux en période de crues.

Lire la suite Lit majeur

Espace occupé en permanence par une rivière. On distingue parfois le lit d'étiage, qui correspond aux plus basses eaux et le lit moyen, qui correspond aux valeurs habituelles du débit.

Lire la suite Lit mineur

Le littoral est la bande de terre constituant la zone comprise entre une étendue maritime et la terre ferme, le continent, ou l'arrière-pays.

Lire la suite Littoral

La lutte permet d'agir sur le phénomène en temps réel. Elle complète la prévention.

Lire la suite Lutte

M

Liquide qui se forme par fusion partielle du manteau terrestre (ou, plus rarement, de la croûte superficielle). Ce liquide, plus ou moins riche en gaz dissous, peut atteindre une température de 1300 °C en profondeur. Ses caractéristiques, et notamment sa viscosité, conditionnent le type d'éruption.

Lire la suite Magma

Paramètre global caractérisant l'énergie générée par un séisme, suivant les principes initialement proposés par C. Richter (1935), d'où le nom de Richter couramment donné à cette mesure. La magnitude peut être corrélée avec des grandeurs physiques associées à la source sismique, comme la taille du plan de faille par exemple. Elle n'a pas de limite théorique supérieure ou inférieure.

Lire la suite Magnitude d'un séisme

qui provient du manteau terrestre, la vaste couche du globe terrestre située entre la croûte (en surface) et le noyau (au centre). 

Lire la suite Mantellique

Mouvements journaliers d'oscillation de la mer dont le niveau monte et descend alternativement en un même lieu, provoqué par l'attraction de la lune et du soleil.

Lire la suite Marée

Dans certaines régions à vocation agricole telles que la Normandie, de multiples exploitations souterraines (craies, marnes) ont été ouvertes, notamment aux XVIIIe et XIXe siècles pour l'amendement des sols. Dénommées marnières, ces exploitations artisanales abandonnées peuvent, par dégradation naturelle sous l'effet des eaux d'infiltration, générer des effondrements de surface.

Lire la suite Marnière

Ensemble de montagnes formant un bloc continu (s'oppose à chaîne).

Lire la suite Massif

Météo-France est l'organisme météorologique national, dont l'activité principale (la surveillance des conditions météorologiques, leur prévision, et la diffusion des informations correspondantes) répond à de multiples missions. C'est un établissement public à caractère administratif, qui est le service officiel de la météorologie et de la climatologie en France. À ce titre, il exerce les attributions de l'État en matière de sécurité météorologique des personnes et des biens. Météo-France est notamment chargé de l'observation, la prévision et l'étude des phénomènes météorologiques, de l'état du manteau neigeux et de l'état de la surface de la mer et de l'émission des vigilances météorologiques pour les territoires français de métropole et d'outre-mer. L'établissement est également chargé de la conservation de la mémoire du climat et de l'élaboration de projections climatiques globales et régionales. Météo-France exerce ses activités et ses missions dans le cadre d'un contrat d'objectifs et de performance avec l'État.

Lire la suite Météo France

Masse de substances minérales et fossiles, existant sous terre ou en surface sous la forme de filons, couches ou amas, et contenant des matières métalliques, charbon, bitumes, sels gemmes et autres matières énumérées par le Code minier.

Lire la suite Mine

Le terme de mitigation est un mot français qui signifie atténuation. L'ensemble de la communauté internationale utilise ce terme dans la politique de prévention des risques naturels. Il spécifie l'action qui consiste à réduire les atteintes afin de les rendre supportables – économiquement du moins – par la société.
En matière de prévention des risques naturels, et à la différence des risques technologiques, si on peut agir sur l'intensité et la fréquence des phénomènes, on ne peut empêcher ceux-ci de se produire. La mitigation des risques naturels est donc l'action qui conduit à réduire les dommages sur les enjeux pour les rendre plus supportables par la société.
Ceci amène l'Etat et les collectivités locales à engager des actions qui vont y contribuer; le PPR pouvant en être un cadre ou le préalable. Ceci implique aussi le particulier qui doit agir sur ses biens propres afin d'en réduire la vulnérabilité. Pour cela, il doit avoir évidemment accès à toutes les informations utiles.

Lire la suite Mitigation

Modèle numérique de terrain. Représentation de la topographie de la Terre dans un format numérique, c'est-à-dire au moyen de coordonnées et de descriptions numériques de l'altitude.

Lire la suite MNT

Représentation de la topographie de la Terre dans un format numérique, c'est-à-dire au moyen de coordonnées et de descriptions numériques de l'altitude.

Lire la suite Modèle numérique de terrain MNT

Elle permet de déterminer certains paramètres de l'avalanche dans le site ; elle reste réservée aux situations avec des enjeux forts et où une divergence d'analyse marquée apparaît avec les acteurs locaux. Elle suppose de disposer de nombreuses données de calage des modèles.

Lire la suite Modélisation

Quantification et spatialisation d'une crue et des inondations qu'elle peut provoquer pour une occurrence donnée par le biais d'outils mathématiques ou physiques.

Lire la suite Modélisation innondation

Manifestations du déplacement gravitaire de masses de terrain déstabilisées sous l'effet de sollicitations naturelles (fonte des neiges, pluviométrie anormalement forte, séismes, etc.) ou anthropiques (terrassement, vibration, déboisement, exploitation de matériaux ou de nappes aquifères, etc.)
Ils recouvrent des formes très diverses qui résultent de la multiplicité des mécanismes initiateurs (érosion, dissolution, déformation et rupture sous charge statique ou dynamique), eux-mêmes liés à la complexité des comportements géotechniques des matériaux sollicités et des conditions de gisement (structure géologique, géométrie des réseaux de fractures, caractéristiques des nappes aquifères, etc.). Selon la vitesse de déplacement, deux ensembles peuvent être distingués :
- les mouvements lents, pour lesquels la déformation est progressive et peut être accompagnée de rupture mais en principe d'aucune accélération brutale : affaissements, tassements, fluage, glissement, retrait/gonflement de certains matériaux argileux,
- les mouvements rapides qui peuvent être scindés en deux groupes, selon le mode de propagation des matériaux, en masse, ou à l'état remanié. Le premier groupe comprend : les effondrements, les chutes de pierres ou de blocs, les éboulements ou écroulements, certains glissements rocheux. Le second groupe comprend : les laves torrentielles et les coulées boueuses.

Lire la suite Mouvements de terrain

L'association « Mission Risques Naturels » ou MRN a été créée début 2000, après une année particulièrement sinistrée par des événements naturels catastrophiques (inondations et tempêtes). Son objet est contenu dans son intitulé complet : Mission des sociétés d'assurances pour la connaissance et la prévention des risques naturels. Il s'agit en effet pour la profession de l'assurance de contribuer à une meilleure connaissance des risques naturels et d'apporter une contribution technique aux politiques de prévention. Elle déploie ses activités dans trois directions :

  • activités institutionnelles : l'association constitue l'interface technique entre la profession de l'assurance et les différentes parties prenantes de la gestion des risques naturels;
  • études pour la profession avec des travaux portant notamment sur l'analyse, la connaissance et la modélisation des risques naturels, en particulier sous la forme d'observatoires de l'exposition des enjeux aux aléas, les divers aspects du retour d'expérience suite à grands événements, l'évaluation des dispositifs publics de prévention ainsi que des nouvelles technologies;
  • réponses aux attentes des sociétés : l'association offre un environnement favorable à la définition, au développement et à l'utilisation d'outils d'intérêt général, dédiés aux sociétés d'assurance.
Lire la suite MRN

Le mur du cyclone entoure l'œil du cyclone. Il est constitué de cumulonimbus et peut s'étendre sur un rayon de 150 km. Ce mur qui abrite les mouvements convectifs les plus puissants est le siège des effets du cyclone les plus dévastateurs (vents, pluies, marées cycloniques).

Lire la suite Mur du cyclone

N

Toute étendue d'eau souterraine ou superficielle. On distingue :

  • les nappes d'eau libre : étendues d'eau en contact permanent avec l'atmosphère; 
  • les nappes souterraines : étendues souterraines, parties saturées d'un aquifère;
  • les nappes phréatiques : nappes d'eau libre souterraines à faible profondeur;
  • les nappes alluviales (ou nappe d'accompagnement de cours d'eau) : nappes d'eau en relation directe avec un fleuve ou une rivière;
  • les nappes perchées : nappes souterraines libres, généralement de dimensions modestes, étagées au-dessus d'une zone non saturée.
Lire la suite Nappe

Volume d'eau souterraine généralement à une pression supérieure à la pression atmosphérique car isolée de la surface du sol par une formation géologique imperméable. Une nappe peut présenter une partie libre et une partie captive. Les nappes captives sont souvent profondes, voire très profondes (1000 m et plus).

Lire la suite Nappe captive

Volume d'eau souterraine dont la surface est libre, c'est-à-dire à la pression atmosphérique. La surface d'une nappe libre fluctue donc sans contrainte. Ces nappes sont souvent peu profondes. Par opposition aux nappes captives, les nappes phréatiques libres ne sont pas confinées par un niveau imperméable qui se trouve au-dessus d'elles.

Lire la suite Nappe phréatique libre

Moyenne de la hauteur des mers sur tous les océans. L'augmentation de ce niveau peut être l'indice d'un réchauffement de la planète.

Lire la suite Niveau moyen des mers

Le nivellement général de la France (NGF) constitue un réseau de repères altimétriques disséminés sur le territoire français métropolitain continental, ainsi qu'en Corse, dont l'IGN a aujourd'hui la charge. Ce réseau est actuellement le réseau de nivellement officiel en France métropolitaine.Il a été réalisé avec des moyens traditionnels et à partir de deux références différentes (océan Atlantique et mer Méditerranée).

Lire la suite Nivellement général de la France (NGF)

Science de la neige et par extension des avalanches.

Lire la suite Nivologie

O

Afin d'informer l'ensemble du public concerné, l'EPTB Sèvre Nantaise possède un site internet dédié au risque d'inondation sur le bassin versant. Ce site comporte une partie accessible tout public et un extranet accessible aux collectivités du territoire (élus et services) ainsi qu'aux partenaires techniques de l'EPTB. Le site inondation comprend différents volets : des pages d'information spécifique à la mise en œuvre du PAPI, des pages relatives aux inondations historiques avec notamment des photographies, la mise à disposition de guides spécifiques (particulier, entreprise et commune) et une cartographie interactive.

Lire la suite Observatoire du risque inondation de l'EPTB de la Sèvre Nantaise

L'Observatoire de la Côte Aquitaine est un outil d'aide à la décision pour la gestion et l'aménagement du littoral aquitain. Ses objectifs sont :

  • Mettre à disposition des gestionnaires du littoral un outil opérationnel d'aide à la gestion intégrée du littoral aquitain ;
  • Fédérer la collecte d'informations environnementales issues de centres de ressources locaux, spécifiques à des milieux littoraux (côte rocheuse basque, Bassin d'Arcachon, etc…) ;
  • Opérer des suivis réguliers du littoral à partir d'un certain nombre de descripteurs dont le principal est l'évolution géomorphologique de la côte (notamment le trait de côte) ; Réaliser des avis techniques délivrés gratuitement à l'ensemble des collectivités du littoral aquitain ;
  • Diffuser et communiquer les informations, organiser des formations…, de façon à faire connaître le projet de GIZC (Gestion Intégrée des Zones Côtières) auprès des acteurs gestionnaires du littoral ;
  • Actions opérationnelles de service public en liaison étroite avec la recherche.
Lire la suite OCA

Il s'agit d'un phénomène vibratoire naturel se propageant dans le globe terrestre et dont l'origine est la rupture mécanique brusque d'une faille active lors d'un séisme.

Lire la suite Ondes sismiques

P

Le Pôle Alpin Risques Naturels (PARN)  est un groupement (association loi 1901) de 9 organismes de Rhône-Alpes qui ont une activité d'études et de recherche sur les risques naturels. Le Pôle a été créé avec les objectifs suivants :

  • Rassembler les organismes ayant une activité d'études et de recherche dans le domaine des risques naturels, de façon à mettre en place des programmes de recherche coordonnés et à remédier ainsi à la dispersion des efforts en ce domaine;
  • Développer des outils scientifiques et techniques performants et les mettre à la disposition des pouvoirs publics et des services opérationnels afin d'améliorer la prévision et la prévention des risques naturels.

Ses domaines de compétence sont les risques naturels, avec une part significative concernant les risques liés aux territoires de montagne : avalanches, mouvements de terrain, inondations, érosion et crues torrentielles, séismes, risques d'origine glaciaire.

Le PARN intervient également sur des axes de travail transversaux comme les impacts du changement climatique, la résilience territoriale, les approches socio-économiques des risques , la gouvernance des risques.

Lire la suite PARN

Moyenne à long terme du temps ou du nombre d'années séparant un événement de grandeur donnée d'un second événement d'une grandeur égale ou supérieure. Exemple : pointe de crue.

Lire la suite Période de retour

Manifestation, spontanée ou non, d'un agent naturel. Une crue est liée à l'agent naturel pluie, une avalanche à la neige, un glissement de terrain à la nature des roches, à la pente et à l'eau.

Lire la suite Phénomène naturel

Le plan communal de sauvegarde (PCS) a été institué par la loi n°2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civile, dans son article 13. Il détermine, en fonction des risques connus, les mesures immédiates de sauvegarde et de protection des personnes, fixe l'organisation nécessaire à la diffusion de l'alerte et des consignes de sécurité, recense les moyens disponibles et définit la mise en œuvre des mesures d'accompagnement et de soutien de la population. Le PCS doit être compatible avec le plan Orsec. Son élaboration est obligatoire pour les communes soumises à un PPR approuvé ou dans le champ d'application d'un PPI.

Lire la suite Plan communal de sauvegarde (PCS)

Ces plans de prévention portent sur tous les risques induits par les mouvements de terrain et ceci, quelle que soit la typologie : effondrements, affaissements, éboulements de pierres et/ou de blocs, glissements de terrain et coulées de boue associées, avancées dunaires, recul du trait de côte ou de falaise, retrait/gonflement des argiles. L'élaboration du PPRMT s'appuie notamment sur la connaissance de la cartographie informative des phénomènes naturels qui présente le double intérêt de dresser un historique des évènements, ce qui donne une idée sur la sensibilité du site, et de déterminer les facteurs de prédispositions aux différents phénomènes (conditions d'environnement, analyse géotechnique)

Lire la suite Plan de prévention des risques mouvement de terrain

Le plan de prévention des risques naturels (PPRN) créé par la loi du 2 février 1995 constitue aujourd'hui l'un des instruments essentiels de l'action de l'Etat en matière de prévention des risques naturels, afin de réduire la vulnérabilité des personnes et des biens. Il est définit par les articles L562-1 et suivants du Code de l'environnement et et doit être réalisé dans un délai de 3 ans à compter de la date de prescription. Ce délai peut être prorogé une seule fois de 18 mois. Le PPRN peut être modifié ou révisé. Le PPRN est une servitude d'utilité publique associée à des sanctions pénales en cas de non-respect de ses prescriptions et à des conséquences en terme d'indemnisations pour catastrophe naturelle.

Le dossier du PPRN contient une note de présentation du contexte et de la procédure qui a été mené, une ou plusieurs cartes de zonage réglementaire délimitant les zones réglementées, et un règlement correspondant à ce zonage. Ce dossier est approuvé par un arrêté préfectoral, au terme d'une procédure qui comprend l'arrêté de prescription sur la ou les communes concernées, la réalisation d'études pour recenser les phénomènes passés, qualifier l'aléa et définir les enjeux du territoire, en concertation avec les collectivités concernées, et enfin une phase de consultation obligatoire (conseils municipaux et enquête publique). Le PPRN permet de prendre en compte l'ensemble des risques, dont les inondations, mais aussi les séismes, les mouvements de terrain, les incendies de forêt, les avalanches, etc. Le PPRN relève de la responsabilité de l'Etat pour maîtriser les constructions dans les zones exposées à un ou plusieurs risques, mais aussi dans celles qui ne sont pas directement exposées, mais où des aménagements pourraient les aggraver. Le champ d'application du règlement couvre les projets nouveaux, et les biens existants. Le PPRN peut également définir et rendre obligatoires des mesures générales de prévention, de protection et de sauvegarde.

Lire la suite Plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPRN)

Le plan de protection des forêts contre les incendies PPFCI est instauré par l'article L.321-6 du Code forestier. C'est un document cadre d'orientation et de planification qui définit des priorités par massif forestier. Il a pour objectifs la diminution du nombre d'éclosions de feux de forêts et des superficies brûlées ainsi que la prévention des conséquences des incendies sur les personnes, les biens, les activités économiques et sociales et les milieux naturels. Son contenu est précisé dans les articles R.321-15 à 19 du Code forestier.

Lire la suite Plan de protection de la forêt contre l'incendie (PPFCI)

Le plan local d'urbanisme remplace le POS (plan d'occupation des sols) en application des modifications du Code de l'urbanisme apportées par la loi SRU (Solidarité et renouvellement urbains) du 13 décembre 2000.

Lire la suite Plan local d'urbanisme (PLU)

fragments de la croûte terrestre qui se déplacent les unes par rapport aux autres. 

Lire la suite Plaques tectoniques

Les PHEC sont les plus hautes eaux connues. Les cartes PHEC décrivent un phénomène historique observé.

Lire la suite Plus hautes eaux connues (PHEC)

Ensemble de mesures de toutes natures (l'information préventive, le renforcement de la connaissance et de la conscience du risque, l'entretien des ouvrages de protection et des systèmes de prévision, etc.) prises, pour réduire les effets dommageables des phénomènes naturels avant qu'ils ne se produisent. La prévention englobe le contrôle de l'occupation du sol, la mitigation, la protection, la surveillance, la préparation, etc.

Lire la suite Prévention

Estimation de la date de survenance et des caractéristiques (intensité, localisation) d'un phénomène naturel.

Lire la suite Prévision

Lancé auprès des collectivités locales par la Direction de l'eau le 1er octobre 2002, cet appel à projets vise à promouvoir les quatre grands objectifs fixés par le Ministère de l'écologie et du développement durable en matière de prévention des inondations. Ces quatre objectifs sont de renforcer l'approche par bassin, de faire émerger des maîtres d'ouvrage, de favoriser les techniques douces et d'améliorer l'information des riverains.

Lire la suite Programme d'action de prévention des inondations (PAPI)

La propagation d'un feu se décompose en quatre étapes : combustion du matériel végétal avec émission de chaleur, transfert de la chaleur émise vers le combustible en avant du front de flammes, absorption de la chaleur par le végétal en avant du front de flammes, inflammation.
La notion de propagation est différente selon les auteurs, englobant à la fois l'intensité du feu (puissance), la vitesse de propagation, l'effet de la lutte, etc.

Lire la suite Propagation

Q

Au sens classique du risque sismique : exprime l'évaluation, qualitative ou quantitative, des dommages que pourraient subir un ou plusieurs bâtiments ou installations de même type pour différents niveaux de séisme. Elle peut être exprimée par exemple en pourcentage de la valeur du bien ou en taux de dommage sur une échelle croissante de dommages (aucun dommage à effondrement complet).

Lire la suite Quantification du risque sismique d'un bâtiment ou d'une installation

R

Secousse sismique plus faible succédant au choc principal, à proximité de son foyer.Les répliques décroissent généralement en nombre et en magnitude avec le temps.

Lire la suite Réplique

L'Acteurs nationaux de la gestion des risques a mis en place un réseau des observatoires des risques naturels qui a pour objectif de :

- Permettre une connaissance mutuelle
- Dialoguer autour de besoins communs
- Partager les travaux réalisés, les valoriser
- Faciliter l'accès aux données
- Echanger les bonnes pratiques
- Mutualiser la production d'outils et de méthodes
- Créer des synergies
L'annonce de la mise en réseau de ces observatoires a été effectuée lors de la conférence organisée par l'Acteurs nationaux de la gestion des risques avec les observatoires régionaux aux ANRN en mars 2016.

Observatoire

Lire la suite Réseau des observatoires des risques naturels

Ensemble des éléments naturels (rivières) ou artificiels (réseau), drainant un bassin versant.

Lire la suite Réseau hydrographique

Fossé d'effondrement limité de part et d'autre par des bords surélevés, avec une activité volcanique plus ou moins forte.

Lire la suite Rift

Probabilité qu'un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances déterminées. En conséquence, un risque se caractérise selon deux composantes :
- la probablité d'occurence d'un événement donné,
- la gravité des effets ou conséquences de l'événement supposé pouvoir se produire.

Lire la suite Risque

Risque lié à un aléa d'origine naturelle ou anthropique dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, des dommages importants et dépassent les capacités de réaction des instances directement concernées.Ainsi par exemple, un aléa « fort » intervenant dans un désert (enjeu faible) correspond à un risque faible. Les risques, et plus particulièrement ceux qui sont qualifiés de majeurs, représentent une menace grave pour une société.

Lire la suite Risque majeur

C'est un événement dommageable, doté d'une certaine probabilité, conséquence d'un aléa survenant dans un milieu vulnérable. Le risque résulte, donc, de la conjonction de l'aléa et d'un enjeu, la vulnérabilité étant la mesure des dommages de toutes sortes rapportés à l'intensité de l'aléa. À cette définition technique du risque, doit être associée la notion d'acceptabilité pour y intégrer sa composante sociale.

Lire la suite Risque naturel

Risque susceptible de survenir à l'échelle humaine. Certains types de risque peuvent se produire à l'échéance de quelques années ou quelques dizaines d'années (inondations, avalanches, cyclones, mouvements de terrain), d'autres ont des manifestations destructrices pouvant être espacées de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d'années (séismes, volcans).

Lire la suite Risque naturel prévisible

dépôts (consolidés ou non) composés principalement de fragments de roches volcaniques (de toutes tailles) produites au cours d'une activité explosive.

Lire la suite Roches pyroclastiques

S

C'est un outil de planification élaboré à l'échelle d'un bassin hydrographique. Son contenu est défini à l'article L.212-1 du Code de l'environnement. Le SDAGE fixe les orientations fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau, les objectifs de qualité et de quantité des eaux, les modalités de support des coûts liés à l'usage de l'eau, les aménagements et dispositions nécessaires pour prévenir et assurer la protection et l'amélioration de l'état des eaux et des milieux aquatiques, les sous-bassins hydrographiques pour lesquels un SAGE doit être réalisé ainsi que les délais de leur élaboration ou de leur révision. Le SDAGE est élaboré tous les six ans par le comité de bassin. Il est approuvé par arrêté préfectoral et est mis à disposition du public.

Lire la suite Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux (SDAGE)

type particulier de roche pyroclastique composée de fragments de lave basaltique riches en vésicules, et connues sous le terme de «pouzzolane» en carrière. 

Lire la suite Scories

Séisme de magnitude la plus élevée auquel peut être exposée une zone donnée.

Lire la suite Séisme maximum vraisemblable

Une servitude constitue une limitation administrative au droit de propriété et d'usage du sol. Elle a pour effet soit de limiter, voire d'interdire l'exercice du droit des propriétaires sur ces immeubles, soit d'imposer la réalisation de travaux. Une servitude est dite d'utilité publique lorsqu'elle est instituée dans un but d'utilité publique. Elle s'appuie sur des textes réglementaires divers (Code de l'environnement, Code rural, etc.) et s'impose à tous (Etat, collectivités territoriales, particuliers, etc.).

Lire la suite Servitude d'utilité publique

Sismicité ressentie par l'homme et qui est décrite dans les textes historiques (exemple du séisme de Bâle en 1356).

Lire la suite Sismicité historique

Service de prévision des Crues

Lire la suite SPC

Entraînement hydraulique de matériaux fins pouvant générer des cavités ou conduits souterrains.

Lire la suite Suffosion

Différence positive entre le niveau marégraphique mesuré et le niveau théorique. Elle peut s'observer à n'importe quel moment du cycle de marée.

Lire la suite Surcote

Dans le domaine des risques naturels, la surveillance recouvre notamment les dispositifs destinés à connaître et prédire les aléas et déclencher les alertes. On utilise aussi le terme dans son sens commun (surveillance des ouvrages de protection par exemple ).

Lire la suite Surveillance

il s'agit d'un système complexe composé d'un fluide qui se réchauffe au contact d'une anomalie thermique (exemple: poche de magma) avant de circuler au sein de l'édifice volcanique via des fractures

Lire la suite Système hydrothermal

T

Une tempête correspond à l'évolution d'une perturbation atmosphérique, ou dépression, pouvant s'étendre sur une largeur atteignant 2 000 km et le long de laquelle sont confrontées deux masses d'air aux caractéristiques distinctes (température, teneur en eau). De cette confrontation naissent notamment des vents pouvant être très violents. On parle de tempête lorsque les vents dépassent 89 km/h (soit 48 nœuds – degré 10 de l'échelle de Beaufort).

Lire la suite Tempête

Pourcentage en masse d'eau contenue dans un matériau. Le complément à 100% de la teneur en eau est la siccité.

Lire la suite Teneur en eau

C'est une technique de représentation sur un plan des formes du terrain avec les détails naturels et artificiels. En matière de prévention des risques, l'étude de la topographie des lieux donne des éléments sur sa susceptibilité à l'aléa, en particulier à l'aléa inondation.

Lire la suite Topographie

Les torrents sont des cours d'eau à pente forte (supérieure à 6 %) présentant des débits irréguliers et des écoulements très chargés. Ils sont générateurs de risques d'inondation accompagnée d'érosion et d'accumulations massives qui justifient une adaptation soignée de la détermination des aléas et des prescriptions. Dans un même torrent, on peut rencontrer les formes d'écoulement suivantes : des laves torrentielles, des écoulements hyper concentrés, des écoulements chargés simples (charriage et suspension classiques), des eaux claires. La rapidité des crues et des débordements rend l'alerte très difficile, sinon impossible. Les rivières torrentielles constituent une catégorie de cours d'eau intermédiaire entre les torrents et les rivières. Leurs pentes étant de quelques unités pour cent, elles peuvent être le siège d'écoulements hyper-concentrés mais pas de laves torrentielles. On peut donc observer sur les rivières torrentielles les phénomènes suivants : crues et débordements rapides rendant l'alerte très difficile, affouillements intenses et/ou apports solides massifs dans le lit mineur et/ou sur le fond de vallée, ces phénomènes contraires pouvant se succéder au même endroit au cours d'une seule crue, et pouvant entraîner des déplacements du lit mineur dans le fond de la vallée.

Lire la suite Torrents et écoulements torrentiels

Onde océanique solitaire, immense vague (en extension et puissance mais pas en hauteur) ayant pour origine un tremblement de terre, une éruption volcanique sous-marine, la chute dans la mer de grands pans de falaises ou de glaciers, un glissement de terrain sous-marin et provoquant de graves dégâts quand elle déferle sur une côte urbanisée n'ayant pas pris au préalable des mesures adéquates de prévention.

Lire la suite Tsunami (Raz-de-marée)

U

L'université Gustave-Eiffel est une université française expérimentale spécialisée dans l'étude des villes et des processus d’urbanisation, créée le , et héritière de l'INRETS et du laboratoire central des ponts et chaussées. Elle est née de la fusion de l'université Paris-Est-Marne-la-Vallée (UPEM) et de l’Ifsttar, l’institut de la recherche européenne sur la ville et les territoires, les transports et le génie civil. L’université Gustave-Eiffel intègre également quatre écoles : l'EAV&T, École d'architecture de la ville et des territoires Paris-Est, l’EIVP, École des ingénieurs de la ville de Paris, l’ENSG-Géomatique, École nationale des sciences géographiques, ainsi que l'ESIEE Paris, l’école de l’innovation technologique de la chambre de commerce et d'industrie de région Paris - Île-de-France. Ses principales missions sont la formation (initiale et continue), la recherche et l’innovation, l’appui aux politiques publiques et l’ouverture à la société. L’université regroupe un quart de la recherche française sur les villes et s'est spécialisée dans la formation en apprentissage.

Lire la suite Université Gustave-Eiffel

V

Inégalité de la surface d'une étendue liquide (mer, en particulier), due aux diverses forces naturelles qui s'exercent sur le fluide en mouvement (courant, vent, etc.) ; masse d'eau qui se soulève et s'abaisse en se déplaçant ou en paraissant se déplacer.

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Surveillance attentive, sans défaillance, état de veille.

Lire la suite Vigilance

La vulnérabilité exprime le lien entre l'aléa, la nature et l'importance des enjeux exposés, les ressources disponibles pour y faire face et les impacts qui en découlent. Elle est souvent traduite comme la mesure des conséquences dommageables du phénomène sur les enjeux. On considère aussi que la vulnérabilité traduit la fragilité d'un système socio-économique dans son ensemble face au risque. Son analyse a alors pour objectif de mesurer la propension de ce système à subir des dommages en cas de survenance d'un événement (ou mesurer sa faculté à résister aux impacts).

Lire la suite Vulnérabilité

W

Web Feature Service. Protocole informatique d'échange de données permettant, au moyen d'une URL formatée, d'interroger des serveurs cartographiques afin de manipuler des objets géographiques (lignes, points polygones...), contrairement au Web Map Service ou WMS qui permet la production de cartes géoréférencées à partir de serveurs géographiques. Les cartes sont au format vecteur.

Lire la suite WFS

Web Map Service. Protocole informatique d'échange de données permettant de produire des cartes de données géoréférencées à partir de différents serveurs de données. Ces cartes sont au format Raster. Cela permet de mettre en place un réseau de serveurs cartographiques à partir desquels des clients peuvent construire des cartes interactives.

Lire la suite WMS

Z

Zone susceptible d'être naturellement envahie par l'eau lors des crues importantes d'une rivière.

Lire la suite Zone inondable

Zone du sous-sol non complètement saturée en eau (coexistence de l'eau et de l'air dans les interstices de la roche) au-dessus de la surface d'une nappe libre et où les écoulements se font de manière verticale.

Lire la suite Zone non saturée